Isolation thermique extérieure
L'isolation thermique extérieure (ITE) des bâtiments "anciens", couplée au remplacement de menuiseries "passoire", est devenue une nécessité pour diminuer la facture énergétique des foyers. Nous proposons plusieurs techniques, en fonction des budgets, des contraintes du bâti, de l'enveloppe thermique souhaitée. isolation en ouate insufflée dans des caissons rapportés à l'extérieur des murs, ou fibre de bois souple (Flex) entre montants, finition bardage ou enduit chaux sur fibre de bois support d'enduit (réalisé par des maçons/façadiers). Le complexe isolant peut varier de 145 à 200 mm. Dans tous les cas nous posons en pied de mur une bande liège de 15 ou 20 cm de haut afin de bloquer toutes les remontées capillaires.
Nous travaillons de préférence avec de la fibre de bois et/ou de la ouate plutôt que du polystyèrene par exemple, car les matériaux écologiques permettent un meilleur déphasage dans l'habitat. Concrètement, en hiver on conserve la chaleur plus longtemps, en été on évite les surchauffes. Ce qui signifie moins d'énergie pour chauffer, ou moins de besoin de rafraîchissement l'été.
Une fibre de bois bouvetée support d'enduit de 60 mm est ensuite posée et fixée avec des rosaces sur les montants en Douglas. Bande de liège de 20 cm de hauteur en pied de mur.
Le pignon ouest en phase de finition. Le R additionnel ouate + fibre est de 3,72.
Dans cet autre projet (ci-dessous), l'insufflation se fait après, avoir percé les panneaux (ép 60 mm). L'épaisseur totale sur ce projet (ouate + fibre de bois), atteint 180 mm. Les clients, qui ont petit à petit fait rénover cette très vieille maison en pierres du Trièves, ne font plus qu'une flambée par jour.
Une grande ouverture a été réalisée au sud, là où il n'y avait qu'une simple porte de service.
Une fois l'enduit réalisé, à la chaux, par une très bonne entreprise locale (Cyril Mordenti).
Ci-dessus, la façade Nord.