Réhabilitation d'une petite maison
Résidence secondaire à Cordéac, Trièves (750 m d'altitude).
Cette réhabilitation consiste en une surélévation d'une maison en béton des années 30, pour en faire une résidence secondaire à basse consommation d'énergie. Nous avons été chargés du démontage de l'ancienne toiture, de la surélévation de la maison grâce à de petits murs en ossature bois (5x15 cm), de la pose d'une nouvelle charpente et de la couverture. Ce projet de réhabilitation, entièrement écologique, devrait permettre de très faibles consommations énergétiques. Nous avons également réalisé une petite extension sur la façade est de la maison. Le bois utilisé est du Douglas, séché raboté. Le solivage intérieur est réalisé en sapin de pays.
État des lieux au moment de la réhausse des pignons par les maçons.
Toute la maison a été isolée par l'extérieur avec deux couches croisées de fibres de bois (épaisseur totale 120 mm), le tout couvert de panneaux de Fibralith et d'un enduit à la chaux. Ce lot a été réalisé par l'entreprise Carcacol de Grenoble, spécialisée dans les constructions terre notamment.
Les chevrons ont été couverts d'un pare-pluie armé et perspirant, derrière lequel ont été insufflés 25 cm de ouate de cellulose.
Pour de meilleures performances énergétiques et limiter les ponts thermiques nous avons posé les menuiseries au nu extérieur de la maçonnerie, sur les chevrons permettant la double couche d'isolation extérieure. Ainsi l'isolation pourra passer devant une partie des dormants des menuiseries.
La maison est par ailleurs équipée de panneaux solaires pour la production d'eau chaude, ainsi que d'un poêle bouilleur qui alimente un réseau de radiateurs. Le chantier est presque terminé, au stade des finitions intérieures, réalisées en grande partie à la chaux par l'entreprise Aprébat.
Enduits à la chaux, solivage en sapin, sous face du parquet en pin des Landes, ferme sur blochets en Douglas.
À l'extérieur, auvent en Douglas exposé plein est, abritant une petite buanderie (photo de droite, porte de service et bardage en Douglas).
Dernier lot sur ce chantier, et non des moindres : l'escalier, un deux quarts tournant un peu difficile à caser dans cette réhabilitation.
Il a été dessiné à l'atelier au sol (épure à l'échelle 1), puis tailler dans des plateaux de hêtre achetés au séchoir de Saint-Michel-les-Portes (Trièves). Toutes les têtes de vis sont cachées par des bouchons de hêtre.